2020 : Le journaliste Martin Boudot réalise une enquête sur l’impact environnemental direct à proximité du site de Malvési. Il dénonce des taux anormaux de pollution et de radioactivité importants (Pollution, radioactivité : une enquête sur l’usine Orano Malvési à Narbonne).
2017 : Le procédé d’Areva nommé «Thor» pour retraiter les déchets liquides des bassins de Malvési suscite une vive opposition parmi les riverains et certains élus locaux (Areva traite mal les déchets d’uranium à Malvési).
Janvier 2016 : Après 20 ans de procédures vaines, Michel Leclerc, ancien travailleur du nucléaire atteint de leucémie, porte l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme (voir la page « Malvési : des salariés contaminés ou décédés »).
Octobre 2015 : en plein déconfiture financière, Areva prévoit la suppression d’un tiers des emplois à Malvési dans les 2 prochaines années.
Septembre 2015 : le réseau sortir du nucléaire piste le périple secret d’un convoi d’uranium à destination de Malvési mais perd sa trace en Allemagne.
10 septembre 2015 : nouvelle condamnation d’Areva pour 20 infractions au code de l’environnement commises à Malvési. Communiqué de presse de l’association France Nature Environnement.
13 août 2015 : 12 élus et personnalités de la société civile demandent la fermeture de l’usine Areva Malvési et proposent aux pouvoirs publics des solutions alternatives. Article sur Médiapart. & Réponse du réseau « Sortir du nucléaire » .
2 août 2015 : marche de la paix à Lezignan pour commémorer le 70ème anniversaire des bombardements d’Hiroshima et Nagazaki.
21 février 2015 : plus de 250 personnes à la conférence « Narbonne, cité nucléaire » pour lever le voile sur la Comurhex-Malvési et sur l’industrie nucléaire, de la mine jusqu’aux déchets !
30 octobre 2014 : le collectif SDN11 projette à Carcassonne le film High Power sur la résistance antinucléaire en Inde. Plus de 60 personnes participent ensuite au débat avec le réalisateur, animé par André Larivière.
26 avril 2014 : A l’occasion de la commémoration de la catastrophe
de Tchernobyl, José Bové vient à Narbonne pour soutenir la lutte antinucléaire.
20 février 2014 : le tribunal de Narbonne prononce une dispense de peine
pour les bloqueurs d’un camion d’uranium, et le procureur reconnait la légitimité de l’action militante pour dénoncer les dangers des transports de matières radioactives en provenance de l’usine de Malvési.
12 février 2014 : le collectif « Stop Uranium » propose un débat public
sur les risques pour l’environnement de l’usine de Malvési,
avec Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire de la CRIIRAD.
- L’Indépendant : Risques nucléaires dans le Narbonnais: « Il faut que les autorités s’interrogent ! »
25 janvier 2014 : émission de radio « Terre à terre » sur France Culture consacrée à la raffinerie d’uranium Comurhex de Malvési
7 janvier 2014 : 23 personnes se présentent devant le tribunal de Narbonne comme comparants volontaires, en soutien à la militante inculpée pour avoir bloqué le camion d’hexafluorure d’uranium.
4 janvier 2014 : rassemblement devant la préfecture puis fête de soutien pour la militante interpellée lors du blocage du camion d’uranium.
30 novembre et 1er décembre 2013 : week-end de tractage à Narbonne dans le cadre de l’enquête publique ECRIN pour classer « Installation Nucléaire de Base » (INB) les deux plus anciens bassins de déchets radioactifs.
12 septembre 2013 : pendant près d’une heure , le collectif « Stop uranium » bloque un camion d’hexafluorure d’uranium venant du site de Malvési.
2 juillet 2013 : marche internationale contre le nucléaire et pour la paix, halte devant l’usine Comurhex Malvési.19 juin 2013 : le collectif « Stop-uranium » réalise sa première action de blocage
de l’usine Malvési.
26 avril 2013 : distribution de tracts à la sortie d’autoroute « Croix-sud »
de Narbonne.
13 octobre 2012 : rassemblement devant l’usine à Malvési, puis défilé dans les rues de Narbonne.
15 juin 2012 : Le tribunal de Grande Instance de Narbonne déclare la Comurhex entièrement responsable de la leucémie myéloïde chronique ayant affecté Michel Leclerc, après 17 ans de combat judiciaire.
19 mars 2011 : manifestation anti-nucléaire à Malvési organisée par le collectif Ventenac Équitable, 8 jours après l’accident nucléaire de Fukushima au Japon.
2009 : Enquête publique sur la demande d’autorisation de rénovation de l’usine Comurhex II Malvesi. Contribution des Amis de la Terre Midi-Pyrénées à l’enquête.
10 décembre 1999 : Après 23 ans de luttes locales contre les mines d’uranium,
la Cogema met enfin un terme définitif au « permis d’Olonzac », 12 ans après l’enquête publique.
juin 1987 : Lors d’une réunion publique organisée par le comité de sauvegarde du Minervois, les deux nouveaux permis de la Cogema font l’unanimité contre eux : le permis de Saint Eugène, d’une superficie de 110 km2, reprend le territoire de l’ancien permis d’Azille, sauf la partie située dans le département de l’Hérault qui devient le permis d’Olonzac.
Janvier 1986 : mobilisation populaire dans l’ouest audois après l’annonce
de la mise en exploitation prochaine de la mine d’uranium de Tréville
3 octobre 1984 : débat public tronqué à Castelnaudary. Les habitants se heurtent au mur du silence de la COGEMA.
Juin 1984 : le conseil général de l’Aude dit non au projet de mine d »uranium dans le Lauragais dit « concession de Tréville ».
1976 : Les vignerons, les écologistes et les élus locaux s’opposent en bloc à un permis déposé par la COGEMA (Compagnie Générale des Matières Atomiques) : le « permis d’Azille » portant sur la recherche d’uranium sur une superficie de 155 km2. Une manifestation réunit une large mobilisation lorsque les premières foreuses arrivent en terre minervoise. Les recherches en uranium sur le permis d’Azille avortent à Laure en 1981, sous la pression de la population.
Entre 1975 et 1989, environ 88 000 fûts vides, radioactifs car ayant contenu des concentrés d’uranium, sont écrasés puis stockés dans l’ancienne mine d’uranium de Margnac située à 25 km au nord de Limoges.
1975 : les opposants à la centrale nucléaire poussent le maire de Port-La-Nouvelle a organiser un référendum le 6 avril 1975, au cours duquel 71% des 1792 votants diront non à la centrale sur la commune.
1973 : Création de l’association de sauvegarde du littoral Audois (ASLA) à Port La Nouvelle, association qui comptera plus de 1000 adhérents. Bernard Laponche, physicien, et René Dumont viennent soutenir l’opposition au projet de centrale nucléaire.
Années 1970 : La population audoise se mobilise contre un projet de centrale nucléaire à Combe Redonde (Cap du Roc) sur la commune de Port-La Nouvelle.
Où l’on reparle d’une centrale nucléaire à Port-La-Nouvelle – Article publié dans l’Indépendant en juin 2004