Michel Leclerc, travailleur à Malvezy de 1980 à 1984, souffre d’une leucémie myéloïde chronique : maladie professionnelle reconnue en octobre 1992 ; Comurhex condamnée en justice pour faute en 1999. Le Tribunal de Grande Instance de Narbonne déclare en 2012 que la Comurhex est entièrement responsable, mais ce jugement est cassé en 2013 par la Cour d’appel de Montpellier. En janvier 2016, Michel Leclerc porte l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme (lire l’article de Novethic).
Serge Belli, sous-traitant contaminé lors de travaux effectués au pied de la digue du bassin B2 qui s’est effondrée en 2004. Il déclare une leucémie lymphoïde chronique en 2007. Sa maladie n’est pas reconnue comme une maladie professionnelle, car la sécurité sociale estime qu’il n’existe pas de lien avec la radioactivité de la Comurhex.
François Gambart, gardien de l’usine, est décédé en 2001 d’une leucémie aiguë survenue en 1999. Le caractère professionnel de la maladie est finalement reconnu par la justice en 2005 et 2006, puis en mars 2008 par la cour d’appel de Montpellier.
Bernard Moya, salarié Comurhex durant 32 ans est décédé d’un cancer broncho- pulmonaire à l’âge de 52 ans le 10 septembre 2008 : maladie professionnelle reconnue en avril 2009, bien qu’Areva ait contesté la décision de la CPAM d’attribuer à la radioactivité l’origine du cancer (source : Comurhex : la radioactivité accusée d’avoir tué l’ouvrier publié dans le Midi Libre en août 2009)
Selon une enquête publiée dans le magazine Nexus n°97 (mars-avril 2015), au moins 9 autres salariés ont contracté un cancer – mais les victimes ou leur famille ne souhaitent pas que leurs noms soient divulgués :
* AH, leucémie,
* MG, cancer des reins, sous-traitant, décédé,
* SB, cancer,
* MV, leucémie,
* RM, cancer, sous-traitant
* Dr G, médecine du travail, leucémie, décédé
* CR, cancer de la vessie, sous-traitant
* AS, cancer du poumon, sous-traitant, décédé
* MR, cancer.