En ce début d’année 2017, la direction de l’usine Areva Malvési est confrontée à deux conflits, l’un avec les écologistes, l’autre avec les travailleurs du site :
- Le directeur de l’usine, Stéphan Jolivet, veut faire passer en force le projet de traitement des nitrates (TDN) par le procédé Thor (voir l’article du Midi Libre : Narbonne, on traitera les nitrates à Malvési dès la fin 2019). Ce à quoi le collectif de vigilance sur les déchets de Malvési (Covidem) répond par un communiqué publié le 3 mars :
- Parallèlement, les salariés d’Areva se mettent en grève le 28 février sur les sites de Marcoule, Pierrelatte et Malvési, pour réclamer des primes plus élevées. En réaction, la direction de l’usine décide de suspendre 95 contrats de travail pour des raisons de sécurité. Le directeur du site Stephan Jolivet parle à l’Agence France Presse du risque de débordement des cuves en raison de la grève observée une à quatre heures par jour. Pourtant, un agent suspendu se trouve requis une heure après pour le maintien en sécurité des installations. La CGT va déposer mardi 7 mars un recours pour dénoncer cette suspension des contrats.